À l’occasion de la rentrée politique de son parti, dimanche au parc scientifique Sparkoh! de Frameries, le président des Engagés Yvan Verougstraete (photo) a défendu l’idée d’un « protectionnisme positif ». Selon lui, il est temps de passer « du libre-échange au commerce équitable ».
En vue des prochaines négociations budgétaires, tant au fédéral qu’au niveau des entités fédérées, Yvan Verougstraete a esquissé plusieurs priorités. Il a plaidé pour poursuivre la « révolution fiscale » engagée par son parti, en s’attaquant aux tabous de gauche comme de droite.
Il a critiqué les partisans de la taxe sur les grandes fortunes, assimilée à une « carte magique » brandie par la gauche, et s’est dit plutôt favorable à une contribution exceptionnelle des patrimoines les plus élevés. Dans le même temps, il a insisté sur la nécessité de lever certains tabous à droite : « Payer des impôts n’est pas un gros mot, c’est un acte de solidarité. Encore faut-il que l’État soit bien géré et que la fiscalité reste équitable. »
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