Depuis deux ans, la Flandre connaît une expansion fulgurante des radars tronçons. Le nombre est passé de 246 en 2023 à plus de 1.200 aujourd’hui. Une croissance portée par la volonté d’intensifier la lutte contre les excès de vitesse et de renforcer la sécurité routière, mais qui repose largement sur un modèle public-privé dont le but – outre la sécurité routière – est aussi de faire rentrer un maximum d’argent dans les caisses des pouvoirs publics.
Pour réduire les coûts d’investissement, nombre de communes ont choisi de ne pas acheter elles-mêmes les dispositifs, préférant faire appel à un consortium privé proposant l’installation des radars en leasing en échange d’une redevance par amende. Cette solution a permis un déploiement rapide, mais elle soulève de plus en plus d’interrogations sur la place de sociétés privées dans l’exercice de missions de contrôle qui relèvent normalement de l’autorité publique.
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