Vers la fin de la guerre ? Après des mois de combats, un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas semble désormais scellé, selon plusieurs sources diplomatiques citées par The Times. Pour la première fois, des garanties auraient été données afin que le conflit ne reprenne pas une fois tous les otages israéliens libérés.
Gershon Baskin, ancien négociateur israélien de paix, salue un moment « historique » : « C’est un matin de célébration. La guerre se termine, les destructions cessent, Israéliens et Palestiniens vont pouvoir respirer à nouveau. » L’accord aurait été arraché à l’issue d’intenses négociations au Caire impliquant le président américain Donald Trump, son émissaire Witkoff, ainsi que les dirigeants du Qatar, d’Égypte et de Turquie.
Un jeu d’équilibres diplomatiques
Le chancelier allemand Friedrich Merz a toutefois appelé à la prudence, rappelant que le texte « n’est pas encore finalisé ». Ankara, Doha et Le Caire ont salué l’initiative américaine, tandis que Recep Tayyip Erdogan a adressé ses « remerciements sincères » à Trump pour son « rôle décisif ».
Une victoire symbolique pour Trump ?
Le président américain, qui devrait se rendre dimanche à Tel-Aviv pour s’exprimer à Hostage Square, voit déjà ses chances de remporter le prix Nobel de la paix légèrement augmenter selon les marchés prédictifs.
Du côté palestinien, Mahmoud Abbas s’est félicité du cessez-le-feu, tout en réaffirmant la « souveraineté de l’Autorité palestinienne sur Gaza ».
En Israël, le ministre Bezalel Smotrich a exprimé des « émotions mitigées » : heureux pour le retour des otages, mais inquiet d’une trêve perçue comme une victoire du Hamas.
Un accord présenté comme la paix, mais dont chacun semble déjà redouter la fragilité.
(Photo by Al Drago/Pool/ABACAPRESS.COM)
La Rédaction