L’Institut Thomas More invite régulièrement des personnalités de tous bords comme François-Xavier Bellamy, Arnaud Montebourg, Mathieu Michel et Georges-Louis Bouchez. L’Institut a également une activité d’investigation. C’est ainsi qu’il sort aujourd’hui une enquête signée par Fadila Maaroufi et Aymeric de Lamotte, avec la collaboration de Florence Bergeaud-Blackler, Chercheuse au CNRS et fondatrice du Centre Européen de Recherche et d’Information sur le Frérisme (CERIF).
L’étude est intitulée « Le Collectif pour l’Inclusion et contre l’Islamophobie en Belgique (CIIB), une association frériste au cœur de Bruxelles ». Le document affirme pouvoir démonter les relais et l’idéologie du CIIB. Financé, selon l’Institut Thomas More, par des subsides publics et par la fondation Soros, ce groupe est décrit dans l’enquête comme “un maillon du réseau frériste européen, actif dans l’entrisme politique et institutionnel”. Les auteurs recommandent sa dissolution.
Le 9 juillet 2025, la presse révélait l’existence d’un rapport confidentiel de la Sûreté de l’État qualifiant le Collectif pour l’Inclusion et contre l’Islamophobie en Belgique (CIIB) de « groupe de pression de tendance Frères musulmans ». En cette mi-septembre, une enquête, signée par Fadila Maaroufi, Aymeric de Lamotte et Florence Bergeaud-Blackler, affirme que ce diagnostic est juste. Intitulée « Le Collectif pour l’Inclusion et contre l’Islamophobie en Belgique (CIIB), une association frériste au cœur de Bruxelles », cette étude entend mettre au jour l’origine, les réseaux et les relais politiques de l’association. Selon l’Institut Thomas More, le CIIB constituerait carrément “une menace pour la neutralité de l’État belge et la cohésion nationale”.
Un héritier du CCIF français
À l’origine, le CIIB s’appelait CCIB (Collectif contre l’Islamophobie en Belgique). Fondé en 2014, il s’inspire directement du CCIF français, dissous en 2020 après l’assassinat de Samuel Paty. “Le parallèle est assumé par ses dirigeants, qui parlaient alors de « pendant belge » de l’organisation française” note l’Institut More. “Dès sa naissance, le CCIB entretenait des relations étroites avec le CCIF, partageant ses méthodes, ses cadres et sa rhétorique victimaire.”
Quand Paris interdit le CCIF, Bruxelles réagit vite : le CCIB change d’appellation et devient CIIB, “histoire de brouiller les pistes”. Mais le fond reste le même, selon cette étude.
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