Après plusieurs semaines de tractations, le Premier ministre français Sébastien Lecornu a présenté ce dimanche soir sa première équipe ministérielle. Une équipe marquée par la présence de figures expérimentées, parfois inattendues, et qui devra immédiatement affronter un climat parlementaire explosif.
La reconduction de Manuel Valls, de Gérald Darmanin, d’Élisabeth Borne ou encore le retour de Bruno Le Maire aux Armées incarne un choix de miser sur l’expérience. Tous sont des poids lourds capables de tenir la ligne dans une Assemblée frondeuse. Roland Lescure prend les Finances, tandis qu’Éric Woerth s’installe à l’Aménagement du territoire. Des profils aguerris, issus de plusieurs familles de la majorité élargie, confirmant l’option d’une continuité pragmatique plutôt qu’une rupture aventureuse.
On prend (presque) les mêmes…
Mais cette solidité apparente cache une fragilité politique. L’opposition, de la gauche à l’extrême droite, dénonce déjà un gouvernement « recyclé » et menace de déposer rapidement une motion de censure. Le Parti socialiste et La France insoumise jugent le virage trop timide, le Rassemblement national dénonce une « provocation », et même chez Les Républicains, les divisions persistent malgré la présence de plusieurs des leurs au gouvernement. Laurent Wauquiez n’était, par exemple, pas pour le fait que Les Républicains restent au gouvernement.
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