Cette dernière est la conséquence d’ « irrégularités » mises à jour par un rapport de la Cour des comptes
La Cour des comptes s’était distinguée début novembre par une conclusion cinglante sur la viabilité du projet Métro 3, estimant qu’elle n’était « pas assurée ». L’organe estimait que l’entreprise, visant à construire dix-huit stations entre Forest et Evere, était, en substance, « mal gérée ». Quatre acteurs sont aux commandes de ce projet colossal : Beliris, la STIB, le gouvernement régional et l’organisme Bruxelles Mobilité.
La Cour estime que sont à pointer un « manque de transparence et de prudence, qui donne lieu à des difficultés de coordination entre les différents acteurs du projet », mais également des « manquements » et des « irrégularités » dans le cadre de certains marchés publics.
Le parquet de Bruxelles a sur ces bases procédé à l’ouverture d’une information judiciaire. C’est maintenant à l’OCRC (office central pour la répression de la corruption de la police fédérale) d’agir, afin, comme le souligne La Libre, de « déterminer si des infractions pénales en matière de marché public auraient été commises ».
Maxence Dozin
(BELGA PHOTO TIMON RAMBOER)