Selon une étude publiée mardi dans le Marine Pollution Bulletin, les parcs éoliens en mer pourraient relâcher plus de 200 substances chimiques dans l’environnement marin, dont certaines toxiques ou cancérigènes. Des chercheurs du Bundesamt für Seeschifffahrt und Hydrographie (BSH), en collaboration avec l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique et l’Institut flamand de recherche sur l’agriculture, la pêche et l’alimentation, ont identifié 228 substances, dont 62 figurent déjà sur la liste de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).
Parmi elles figurent des perturbateurs endocriniens et des composés difficiles à éliminer, pouvant s’accumuler dans la chaîne alimentaire. La majorité de ces rejets proviendrait des systèmes anticorrosion utilisés sur les structures offshore. Les chercheurs soulignent toutefois qu’une partie de ces émissions pourrait être évitée grâce à des alternatives biodégradables.
La Rédaction
(Photo : Thomas Traasdahl / Ritzau Scanpix / AFP)