Accueil » DéFI et la tentation Guinness : l’erreur stratégique de trop ?

DéFI et la tentation Guinness : l’erreur stratégique de trop ?

par Demetrio Scagliola

En acceptant de participer aux discussions en vue de former une majorité bruxelloise dite « Guinness », DéFI joue sans doute l’un des coups politiques les plus risqués de son histoire récente. Pour un parti déjà affaibli par une série de mauvais choix stratégiques, l’entrée dans une coalition à dominante centre-gauche pourrait bien ressembler à un coup de poker dangereux….

Les élections de  2024 ont laissé des traces profondes chez les Amarantes. DéFI en est sorti amoindri électoralement, mais surtout idéologiquement déboussolé. À cette débâcle s’est ajoutée une crise interne majeure : la scission opérée par Olivier Maingain (Lib.res) figure historique du parti, et par son fils Fabian, a acté l’ampleur des divisions internes et la difficulté de DéFI à se réinventer sans se renier.

Cette fragilité structurelle rend chaque choix stratégique potentiellement existentiel. Or, c’est précisément dans ce contexte que DéFI a accepté de s’asseoir à la table d’une majorité bruxelloise sans le MR, dont la composition francophone – à ‘exception des Engagés – ressemble fortement… à celle que les électeurs ont sanctionnée dans les urnes.

Pour DéFI, le risque est évident : apparaître une nouvelle fois comme un simple appoint de la gauche bruxelloise, sans capacité réelle d’imprimer sa marque, ni de clarifier son identité politique. Dans une Région où l’offre politique à gauche est déjà extrêmement dense, la lisibilité devient un enjeu vital… que DéFI semble une fois encore négliger.

Abonnez-vous pour lire l'article en entier.

Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.

S'abonner

Accédez à tout notre contenu Premium. Un large choix d'articles disponibles.

You may also like

Êtes-vous sûr de vouloir débloquer cet article ?
Déblocages restants : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?