Nour Atallah, la jeune Gazaouie dont les messages antisémites glorifiant Adolf Hitler et le Hamas avaient déclenché un tollé, a quitté la France le 3 août pour le Qatar.
Son inscription à Sciences Po Lille avait été annulée après la découverte de ses propos haineux publiés avant son arrivée dans le cadre d’un programme boursier. Selon le Quai d’Orsay, cité par l’AFP, « Mme Atallah ne pouvait demeurer sur le territoire national » et son visa étudiant a été abrogé dès son départ, empêchant tout retour en France.
Une enquête judiciaire pour « apologie du terrorisme » et « apologie de crime contre l’humanité » était ouverte à son encontre. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a salué sur X « un départ nécessaire » et remercié le Qatar pour sa coopération.

Selon le JDD, ce départ résulte d’une négociation avec l’étudiante, à qui l’Intérieur avait signifié une obligation de quitter le territoire et même réservé une place en centre de rétention administrative. L’affaire avait suscité de vives réactions politiques, poussant le gouvernement à reconnaître un défaut de « criblage » dans la procédure de visa et à lancer une enquête interne.
La Rédaction
(Photo : captures d’écran X)