Les nouvelles offres ferroviaires internationales OUIGO, EuroCity et EuroCity Direct rencontrent un succès marqué pour leur première année d’exploitation, a indiqué lundi la SNCB dans un communiqué. Au total, plus de 4,5 millions de voyageurs ont emprunté ces liaisons reliant Bruxelles à Paris, Amsterdam et Rotterdam à partir de 10 euros. Bien moin chères que le TGV et à peine moins rapides.
Lancée le 19 décembre 2024, l’offre OUIGO Train Classique entre Bruxelles-Midi et Paris-Nord, via Mons, a déjà séduit près d’un million de passagers. Exploitée conjointement par la SNCB et la SNCF, cette liaison d’environ trois heures affiche un taux d’occupation moyen supérieur à 80 %, avec des pointes enregistrées lors des vacances scolaires, des périodes de fêtes et des longs week-ends. Actuellement, la ligne propose trois allers-retours quotidiens, en semaine comme le week-end, tandis que des extensions de l’offre sont à l’étude.
Les liaisons vers les Pays-Bas confirment elles aussi leur attractivité. En un an, environ 3,5 millions de voyageurs ont emprunté les trains EuroCity Bruxelles-Rotterdam et EuroCity Direct Bruxelles-Amsterdam, lancés le 15 décembre 2024 en partenariat avec l’opérateur néerlandais NS. Ces services ont connu une fréquentation particulièrement élevée durant les congés scolaires et les jours fériés.
L’EuroCity Direct relie Bruxelles-Midi à Amsterdam-Zuid via Anvers-Central en près de deux heures, avec 16 allers-retours quotidiens. De son côté, l’EuroCity assure la liaison entre Bruxelles et Rotterdam en desservant plusieurs gares intermédiaires, dont Malines, Anvers-Berchem et Breda, avec également 16 allers-retours par jour.
Pour la SNCB, ces trains classiques constituent « une alternative rapide, écologique et confortable à la route », proposée à des tarifs concurrentiels, y compris pour les réservations de dernière minute. Ils contribuent en outre à renforcer le rôle de Bruxelles-Midi comme hub ferroviaire international, avec près de 300 000 voyageurs internationaux chaque semaine.
Et avec les arrêts fréquents à Lille et Roissy, les TGV ne sont pas tellement plus rapides.
La rédaction
(Yelim LEE / AFP)