La cour criminelle départementale de Paris a condamné, ce vendredi 26 septembre, Jordy G., 27 ans, à 18 ans de réclusion criminelle pour le viol de Claire Geronimi, vice-présidente de l’UDR, et d’une autre jeune femme prénommée Mathilde, annonce le JDD. La peine est assortie d’une interdiction définitive du territoire français, conformément aux réquisitions de l’avocate générale Camille Hennetier.
« Cette sanction reflète l’extrême gravité des faits commis. C’est un symbole fort », a réagi Me Romain Vanni, avocat de Claire Geronimi, auprès du Figaro.
Un parcours marqué par la récidive
Arrivé en France en 2009, l’accusé, de nationalité centrafricaine, avait déjà été condamné à 11 reprises et faisait l’objet de trois obligations de quitter le territoire français (OQTF), prononcées en 2020, 2021 et 2023. Il vivait pourtant toujours en France au moment des faits.
Le 11 novembre 2023, il avait suivi Claire Geronimi jusque dans le hall de son immeuble du 8ᵉ arrondissement de Paris, où il l’avait violée durant près de vingt minutes. Quelques heures plus tôt, il avait agressé sexuellement Mathilde, une étudiante de 19 ans, dans l’immeuble où elle se rendait pour un entretien de baby-sitting.
Un accusé jugé toujours dangereux
Durant le procès, Jordy G. est apparu tour à tour indifférent et provocateur face aux victimes. Le ministère public a souligné une « dangerosité intacte », évoquant son absence de remise en cause et de compréhension de la loi. L’accusé a reconnu les faits, sans toutefois exprimer de véritables remords.
Il dispose de dix jours pour faire appel.
La rédaction
(Photo Hans Lucas via AFP)
