La président du MR a réagi sur les réseaux sociaux à la décision du président des Engagés de tenter de former un gouvernement régional bruxellois sans les libéraux francophones.
« Il y a dix jours le MR avait proposé », rappelle M. Bouchez, « de former un gouvernement d’urgence avec pour mission d’établir un budget jusqu’en 2029 pour la Région bruxelloise. Plutôt de se saisir cette main tendue, les autres formations politiques ont tout fait pour la faire échouer et arriver à la situation que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire la proposition par Yvan Verougstraete d’une coalition de gauche ».
« Trois fautes politiques majeures »
« Cette coalition regroupe trois fautes politiques majeures », estime-t-il : » de un ; elle ne respecte pas le résultat électorat électoral en excluant la première formation politique francophone. De deux ; cette réalité électorale est contrecarrée par la volonté d’un homme ou de quelques formations politiques de gauche qui n’acceptent pas ce résultat électoral et qui pensent aujourd’hui pouvoir résoudre une situation à Bruxelles qu’ils ont eux-mêmes crée en amenant la région à connaître un déficit inédit, une situation sécuritaire dramatique mais aussi une mobilité à l’arrêt, une capitale qui n’a jamais été aussi sale (…). (Enfin), cette coalition (…) de gauche n’a pas majorité, ni dans le collège électoral francophone, ni dans le collège électoral néerlandophone, laissant ainsi ce gouvernement à la merci soit d’élus indépendants qui n’auront de cesse que de poursuivre leur intérêts personnels, soit de la Team Fouad Ahidar qui elle va clairement pouvoir mettre en œuvre son agenda communautariste (…) ».
« Face à ce constat, nous n’allons pas nous résigner », conclut Georges-Louis Bouchez : « le MR va continuer à se battre, au Parlement (…) mais aussi en continuant à proposer des solutions qui permettront à Bruxelles de se doter véritablement d’un gouvernement stable, sérieux (…) qui permettra à la région de sortir de ses problèmes ».
Maxence Dozin
(BELGA PHOTO NATACHA FREISEN)
