Voici un an, le MR faisait son retour par la grande porte au sein de la majorité communale à la ville de Bruxelles et décrochait plusieurs échevinats et, surtout, la puissante présidence du CPAS bruxellois. Un an après son arrivée à la tête du CPAS, le leader libéral à Bruxelles, David Weytsman, dresse un bilan de son action et de celle de ses échevins : remise en ordre budgétaire, mutualisations avec la Ville, réforme de l’aide sociale vers l’emploi, lutte contre les nuisances et nouvelles stratégies pour l’espace public.
21News : Bonjour David Weytsman, un an c’est peu sur une législature communale, mais c’est aussi suffisant pour lancer des impulsions. La présidence du CPAS de Bruxelles, bastion historique du PS, ne doit pas être facile à faire « bouger ».
David Weytsman : J’avais fait campagne sur quatre grands axes : ramener de l’ordre dans la ville, ramener de l’ordre dans les budgets, renforcer la sécurité, améliorer la qualité de vie et favoriser l’émancipation sociale. Dès le moment des négociations, l’idée était que je devienne président du CPAS de la ville de Bruxelles. Ce poste n’avait plus été occupé par un libéral depuis plus de 45 ans. Le CPAS représente un budget d’un demi-milliard d’euros. Il regroupe les politiques classiques d’aide sociale, mais aussi un grand pôle formation-emploi que nous allons encore renforcer, ainsi qu’un pôle hébergement : crèches, cinq maisons de repos, centres pour personnes en situation de handicap… Tout cela avec un objectif de réinsertion professionnelle. Nous proposons des contrats d’insertion et nous développons de petites entreprises d’insertion. Les hôpitaux de la Ville de Bruxelles sont également des hôpitaux du CPAS.
21News : Avec un périmètre d’action plus important que dans d’autres CPAS, mais dans un contexte budgétaire extrêmement tendu….
David Weytsman : À l’origine, c’était même une volonté du Parti socialiste de concentrer tout l’accent social dans les mains du CPAS. Comme nous avions fait campagne sur la remise en ordre des budgets, la sécurité et l’émancipation par l’emploi et la formation, nous avons commencé à travailler dans ce sens.
Les budgets 2025 et 2026 prévoient environ 200 millions d’euros d’efforts cumulés entre la Ville et le CPAS : réduction du train de vie public, recentrage sur les missions essentielles, diminution de certains subsides. C’est un exercice difficile mais indispensable si nous voulons continuer à investir dans les prochaines années. Nous nous y étions engagés.
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