ING Belgium a enregistré un bénéfice avant impôts de 406 millions d’euros au premier semestre 2025, soit une baisse de 33,1 % par rapport aux 608 millions de l’an dernier. La banque pointe un contexte de taux d’intérêt moins favorables et un environnement géopolitique incertain.
Les revenus totaux s’établissent à 1,677 milliard d’euros (‑7,7 % sur un an). Les revenus d’intérêts reculent de 14,8 % à 1,131 milliard, conséquence directe de la baisse des taux initiée par la BCE fin 2024. En revanche, les commissions progressent de 8,7 % à 479 millions.
La banque met en avant des performances commerciales solides, avec une hausse des dépôts (+6 % à 112 milliards d’euros) et des crédits (+2,4 % à 117,2 milliards). « L’augmentation de nos revenus de commissions grâce à une transition réussie vers l’investissement nous rend plus résilients et mieux armés face aux baisses de taux », souligne Hans De Munck, CFO d’ING Belgium.
Priorité au private banking
Après plusieurs années de transformation visant à réduire les coûts, ING Belgium concentre désormais ses efforts sur la croissance, notamment dans la banque privée. Cette activité est devenue en 2025 une ligne commerciale distincte, avec 150 banquiers privés (50 recrutements en un an) et une douzaine de « private banking houses » — de nouvelles ouvertures sont prévues, notamment à Knokke.
« Nous détenons plus de 20 % de part de marché auprès des entrepreneurs pour leurs finances professionnelles, mais beaucoup moins pour leur patrimoine personnel. Nous voulons combler cet écart », explique Peter Adams, CEO d’ING Belgium.
Les services de private banking s’adressent aux clients disposant d’au moins 500 000 euros de capital investi.
La rédaction
(Photo Belgaimage)
