De nouveaux documents rendus publics par les démocrates de la commission d’enquête de la Chambre des représentants américaine relancent l’affaire Epstein. Parmi les noms qui y figurent, celui d’Elon Musk, l’homme le plus riche du monde. Selon un agenda daté du 6 décembre 2014, Epstein avait noté : « Rappel : Elon Musk sur l’île le 6 décembre (est-ce que cela se produit toujours ?) ». Cette simple annotation, sans confirmation de rendez-vous effectif, ouvre toutefois une nouvelle zone d’ombre autour du patron de Tesla et SpaceX.
Dès la publication des documents, Elon Musk a balayé l’information d’un revers de main, la qualifiant de « fausse » sur son réseau X. L’entrepreneur insiste depuis des années sur le fait qu’il n’a jamais eu de liens étroits avec Jeffrey Epstein ni mis un pied sur son île privée des Caraïbes, Little St. James, tristement surnommée “l’île de la pédophilie”.
Pourtant, ce n’est pas la première fois que son nom apparaît en filigrane dans cette affaire. En juin dernier, Musk avait affirmé que Donald Trump figurait également dans les « Epstein Files » et accusé l’administration républicaine de bloquer la publication complète des archives. Des accusations explosives, mais jamais étayées. Ses messages ont d’ailleurs été supprimés peu après leur diffusion.
Le prince Andrew une nouvelle fois éclaboussé
Les documents ne se limitent pas à Musk. Ils citent aussi le prince Andrew, duc d’York, déjà compromis dans le scandale Epstein. On apprend qu’il aurait voyagé le 12 mai 2000 à bord du jet privé du financier, entre Teterboro (New Jersey) et Palm Beach (Floride). À ses côtés : Jeffrey Epstein lui-même et Ghislaine Maxwell, la compagne de l’époque, aujourd’hui condamnée pour trafic sexuel. Deux autres noms figurant sur la liste de passagers ont été expurgés.
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