L’arrêt du projet de recyclage chimique d’ExxonMobil à Anvers sonne comme un nouvel avertissement pour l’industrie européenne. Coûts de l’énergie, fiscalité, lourdeurs administratives : les grands investisseurs tournent les talons.
L’annonce est tombée comme un couperet : ExxonMobil met en pause ses investissements au port d’Anvers. En cause, selon Jack Williams, vice-président du groupe pétrolier américain, « l’Europe n’est plus compétitive pour les grands investissements ». Après Rotterdam, c’est donc Anvers qui voit s’éloigner un projet de recyclage chimique censé symboliser la transition verte du secteur. Le contraste avec les États-Unis est saisissant. Sur le site texan d’ExxonMobil, les déchets plastiques remplacent déjà une partie du pétrole brut dans le raffinage.
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