Ce mardi soir, le plus vieux réacteur du pays sera déconnecté du réseau après cinquante ans de service. Officiellement, la direction d’Engie Electrabel tranche : une prolongation de Tihange 1 n’est « pas envisageable ». Pourtant, à l’heure où la demande en électricité explose, cette affirmation soulève des questions.
Le directeur du site, Antoine Assice, a invoqué trois raisons pour clore le dossier : les travaux préparatoires auraient dû commencer il y a cinq ans, un report compromettrait le démantèlement déjà entamé de Tihange 2 et les coûts seraient exorbitants. « Notre stratégie est connue, tout comme l’accord avec le gouvernement. Il n’y aura pas de prolongation d’autre unité nucléaire », insiste-t-il.
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