Dans de nombreuses régions du monde, les partis de droite ont enregistré des résultats électoraux favorables, à l’exception notable de certaines parties de l’Afrique. Cette dynamique s’est notamment observée dans des pays voisins de la Belgique, comme l’Allemagne et les Pays-Bas, mais aussi, plus loin, en Amérique latine et en Asie de l’Est. Une tendance se dessine: après une année 2024 déjà marquée par des recompositions politiques importantes, 2025 a prolongé plusieurs évolutions observées l’année précédente.
Si 2024 a souvent été qualifiée de super-année électorale, 2025 a également connu un nombre de scrutins nationaux supérieur à la moyenne. En Belgique, les élections fédérales, régionales, européennes et communales de 2024 s’inscrivaient dans un contexte mondial déjà dense sur le plan électoral. Cette succession de consultations permet d’identifier certaines tendances, même si celles-ci restent fortement dépendantes des contextes nationaux.
Sanction des sortants et fragmentation politique
Depuis environ trois ans, les électeurs ont fréquemment sanctionné les partis au pouvoir et les formations traditionnelles. Cette évolution s’est traduite, dans plusieurs pays européens, par des gains pour des forces réformatrices ou positionnées à droite, tandis qu’au Royaume-Uni, la gauche avait initialement bénéficié de ce mouvement avant de perdre du terrain lors d’élections locales et dans les sondages. Une partie de cet électorat s’est tournée vers la formation de Nigel Farage, ancien acteur central du Brexit, qui cherche désormais à se positionner comme une force de centre droit, tout en prenant ses distances avec certaines figures controversées.
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