Le bourgmestre de Saint-Gilles, ancien président du CPAS de sa commune, commente pour 21News le reportage diffusé la semaine dernière sur RTL-TVI.
21News : Avez-vous été étonné par le contenu du reportage diffusé sur RTL-TVi et tourné à Verviers ?
Jean Spinette : Il y a dans les CPAS une telle charge de travail et de contrôle (qu’il n’est pas toujours facile d’opérer). La présidente du CPAS de Verviers, elle dit « je ne cautionne pas, mais je peux comprendre ». C’est le genre de phrase que je n’aurais pas dit en politique. Du coup, cela valide l’idée que les CPAS sont légers dans leurs analyses alors que la plupart du temps, ce n’est pas du tout le cas. La grande majorité des enquêtes sociales sont menées avec beaucoup de rigueur. Le travail social consiste à faire en sorte que s’il y a preuve de cohabitation, on doit tenir compte des deux revenus. Et alors il y a un alignement de l’aide sociale. Et théoriquement, il peut y avoir remboursement et récupération des créatrices indues.
A priori les assistants sociaux sont pas censés « balancer » (les gens qui commettent des fraudes). En matière de fraude sociale, si cela porte atteinte au droit, logiquement ils doivent en faire motion dans le rapport social. Et on peut déposer plainte. C’est clair que les tribunaux-pénaux et les cours d’appels et les cours de tribunaux sociaux sont débordés . Et c’est vrai que, au regard de la gravité des faits, il n’y a pas toujours des poursuites. Lorsqu’il y a une fraude à la domiciliation, on est censé en tenir compte ; on supprime l’aide et il y a recours devant les tribunaux. Mais logiquement, dans le cadre d’un enquête sociale, une faute à la domiciliation est la base même de l’établissement d’a dossier non conforme.
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