Après un an de présidence du CPAS de Bruxelles, David Weystman (MR) se confie. Entre tensions avec le PS, ambitions assumées et défis régionaux majeurs, il défend un virage vers un « État social actif » et prépare déjà ses priorités pour 2026.
21News : Lors d’une récente conférence, vous avez plaidé pour un État social actif… Concrètement, cela signifie quoi ?
David Weytsman : Contrairement à certains discours, la grande majorité des personnes veulent travailler. Je pense qu’il y a un problème de lutte contre la fraude sociale et qu’on comprendra son ampleur en contrôlant et en remettant davantage à l’emploi. Le défi est d’accompagner, pas de sanctionner inutilement. Je suis tombé de ma chaise en apprenant qu’ACTIRIS ne suivait pas vraiment les personnes au chômage depuis plus de deux ans…
21News : Un an de majorité, comment se passe la relation avec le PS ?
David Weytsman : Vous savez, en politique, il n’est pas nécessaire de partir en vacances avec votre partenaire de coalition… L’accord de majorité a été négocié fermement pendant deux mois. Nous nous y tenons et nous nous respectons. Il y a des tensions, c’est normal, mais nous trouvons des solutions. Le partenaire PS veut aussi avancer. Nous faisons face ensemble à un contexte budgétaire très difficile. Je pense que les législatures précédentes auraient pu être mieux gérées, mais nous faisons le travail, intelligemment et dans le respect de chacun.
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