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Donald Trump aurait offert à Nicolas Maduro une « opportunité de partir »

par Maxence Dozin

Le président américain a déclaré dimanche avoir eu un entretien téléphonique avec le président vénézuélien Nicolas Maduro. Ce dernier dénonce avec force une « agression en préparation » ourdie par Washington, alors que M. Trump, de son côté, ne fait pas mystère d’opérations « anti-cartels » qui viseraient M. Maduro.

Les Etats-Unis prétendent depuis des mois lutter contre les cartels de la drogue, principalement en mer des Caraïbes, tout en accusant le président vénézuélien d’être lui-même à la tête de ces cartels. Washington a procédé au torpillage de nombreuses – au moins une demi-douzaine – d’embarcations en mer, accusées de transporter de la drogue.

M. Trump a récemment a accentué la pression en déclarant que l’espace aérien vénézuélien devait être considéré comme « totalement fermé ».

Quant à l’appel téléphonique, le président américain s’est déclaré passablement évasif à son sujet : « Je ne dirais pas que cela s’est bien ou mal passé. C’était un appel téléphonique », a-t-il laconiquement déclaré à bord de l’avion présidentiel Air Force One.

« Stopper cette agression »

Le Vénézuéla dément, sans surprise, toute accusation des Etats-Unis visant à qualifier le régime Maduro de complicité avec des cartels de trafiquants de drogue. Au contraire, prétend Caracas, l’objectif des Etats-Unis consisterait en un changement de régime destiné à faire main basse sur les réserves pétrolières du pays – les premières mondiales en termes d’importance.

Caracas a annoncé de son côté qu’il avait demandé à l’OPEP de lui apporter du soutien pour « stopper cette agression (américaine) qui se prépare avec de plus en plus de force ».

Le sénateur américain de l’Oklahoma (républicain) a affirmé de son côté dimanche sur CNN que Washington avait proposé à M. Maduro de quitter le pays : « nous (lui) avons donné une opportunité de partir (et) lui avons signifié qu’il pouvait partir pour la Russie ou qu’il pouvait aller dans un autre pays ».

Maxence Dozin

(ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, Juan BARRETO / AFP)

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