Accueil » Dans l’Inde rurale, un collectif, le Gang Rose, tente de protéger les femmes mariées de force ou assassinées pour une dot

Dans l’Inde rurale, un collectif, le Gang Rose, tente de protéger les femmes mariées de force ou assassinées pour une dot

par Rédaction

Dans un long reportage du Figaro Magazine, une équipe de journalistes se penche, au plus près du terrain, sur la détresse des femmes du Bundelkhand, une région rurale de l’Inde où les violences conjugales, les crimes liés à la dot et les viols sont souvent étouffés par la police et les traditions.

Au centre du récit, Sampat Pal, fondatrice du Gulabi Gang (“Gang rose”), reçoit chaque jour des femmes brisées. Comme Bithy, 20 ans, retrouvée pendue dans sa chambre. Officiellement, un suicide. Pour sa mère, pour ses sœurs, pour Sampat, c’est un féminicide classique : battue par son mari pour une dot impayée, étranglée puis suspendue pour maquiller le crime. Les marques sur le cou, les pieds touchant presque le sol, la dent cassée : autant de détails que les autorités auraient préféré ignorer.

Obligée de coucher avec les frères de son mari

Plus loin, Neha, 24 ans, raconte l’indicible. Mariée depuis un mois, son mari lui impose de « partager » son corps avec ses trois frères. Violée à répétition, elle fuit chez sa mère. Les beaux-frères la poursuivent, frappent sa famille et tentent de la ramener de force. « Ils peuvent me tuer », murmure-t-elle, terrorisée, en s’agrippant à son sari.

Abonnez-vous pour lire l'article en entier.

Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.

S'abonner

Accédez à tout notre contenu Premium. Un large choix d'articles disponibles.

You may also like

Êtes-vous sûr de vouloir débloquer cet article ?
Déblocages restants : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?