En marge des négociations s’étant déroulées le week-end dernier à Miami, M. Vance s’est montré passablement pessimiste sur le déroulé des opérations.
Le week-end dernier, des négociateurs des deux camps ont rencontré leurs homologues américains en Floride, espérant – du moins peut-on le supposer – trouver une issue diplomatique permettant de mettre fin au conflit commencé en 2022.
Des visions bien contradictoires
En début de semaine, Moscou a annoncé avoir fait de « lents progrès » dans les négociations avec Washington, même si le Kremlin a accusé certains pays de procéder à des « tentatives malveillantes » visant à « saboter le processus de paix ». Parallèlement, Kiev et Washington ont parlé d’ « échanges constructifs » à Miami, même si aucune percée d’importance n’est à enregistrer. L’émissaire américain Steve Witkoff a signifié que des négociations allaient se poursuivre car les deux parties belligérantes sont « déterminées à parvenir à la paix ». Le président Trump, quant à lui, avait affirmé il y a une semaine qu’ « ils (étaient) plus proches du but que jamais auparavant ».
Sur un ton nettement moins engageant, le vice-président J.D. Vance, ancien sénateur de l’Ohio, a déclaré de son côté au magazine Politico qu’il n’avait « aucune confiance » dans une issue pacifique au conflit en cours. « Nous allons continuer à essayer de négocier », a-t-il toutefois prévenu. « Et je pense que nous avons fait des progrès, mais aujourd’hui, je ne dirais pas avec certitude que nous parviendrons à une résolution pacifique », a-t-il conclu : « Je pense qu’il y a de fortes chances que nous le fassions, je pense qu’il y a de fortes chances que nous ne le fassions pas ».
Maxence Dozin
(AFP Caylo Seals / Getty Images via AFP)
