Réunis lundi 29 décembre en Floride, Donald Trump et Benyamin Netanyahou ont fait front commun face à deux dossiers que Washington traite désormais dans un même mouvement stratégique : la poursuite de la trêve à Gaza et le réarmement de l’Iran. Depuis sa résidence de Mar-a-Lago, le président américain a adressé des avertissements sans ambiguïté au Hamas comme à Téhéran, liant explicitement l’avenir du cessez-le-feu palestinien et la stabilité régionale à une logique de désarmement et de dissuasion.
Sur le dossier palestinien, Donald Trump a répété que le passage à la deuxième phase de la trêve à Gaza, en vigueur depuis octobre, reposait sur l’impératif central du désarmement du Hamas. « S’ils ne se désarment pas comme ils s’y sont engagés, dans un délai relativement court, ils paieront le prix fort », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse conjointe avec le premier ministre israélien.
Cette deuxième phase prévoit un retrait progressif de l’armée israélienne de Gaza, la mise en place d’une autorité de transition et le déploiement d’une force internationale de stabilisation. Mais elle piétine. Le Hamas, par la voix de sa branche armée, a réaffirmé qu’il ne renoncerait pas à ses armes « tant que l’occupation perdurera », rejetant ainsi l’une des conditions centrales posées par Washington.
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