La confrontation entre Elon Musk et l’Union européenne a franchi un nouveau seuil ce week-end. Quelques heures après que Bruxelles a infligé à son réseau social X une amende de 120 millions d’euros pour infraction au règlement européen sur les services numériques (DSA), le milliardaire américain a répliqué par une salve de messages appelant ni plus ni moins à « abolir l’UE ». Une attaque frontale qui fait réagir jusqu’au sein de la Commission, mais aussi à Washington, où l’équipe du président américain Donald Trump s’est immédiatement rangée derrière Musk.
L’épisode marque l’un des affrontements les plus virulents entre une autorité démocratique et le patron d’une plateforme numérique depuis l’émergence des géants technologiques. Et il intervient à un moment où les relations transatlantiques sont déjà tendues sur la régulation des contenus, la souveraineté numérique et le périmètre des libertés individuelles en ligne.
Une amende inédite, une riposte explosive
La sanction infligée à X est la première de cette ampleur depuis l’entrée en vigueur du DSA. Bruxelles reproche à la plateforme trois violations majeures : l’usage trompeur de la coche bleue, accessible par simple paiement ; un manque de transparence sur les publicités et leurs commanditaires ; et le refus d’accorder aux chercheurs un accès conforme aux données publiques.
C’est dans ce contexte que Musk a publié une série de messages dénonçant une « attaque contre la liberté d’expression » et affirmant que « l’UE devrait être dissoute » pour rendre la souveraineté aux États membres. Il a même approuvé un message comparant l’Union européenne à « un quatrième Reich », déclenchant un tollé à Bruxelles.
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