Présent au sommet européen ce jeudi, Bart De Wever a défendu une approche pragmatique face à la situation dramatique à Gaza. Selon le Premier ministre belge, l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël « n’a que peu d’impact sur la situation humanitaire à court terme ». Il appelle à concentrer les efforts sur l’essentiel : faire parvenir l’aide aux civils. « La situation humanitaire est inacceptable, et elle doit s’améliorer. Là-dessus, la majorité des États sont d’accord », a-t-il déclaré.
Alors que certains pays comme l’Espagne plaident pour une suspension immédiate de l’accord UE-Israël, De Wever privilégie la voie du dialogue, estimant qu’une rupture formelle ne ferait rien avancer sur le terrain. Il soutient le mandat confié à la Haute Représentante Kaja Kallas pour engager des discussions avec Israël, dans l’objectif d’ouvrir des canaux humanitaires concrets.
Une position partagée par l’Autriche, qui souligne aussi l’importance de maintenir des lignes de communication ouvertes avec Israël. Face à une Europe divisée, De Wever fait le pari du réalisme et de l’efficacité, préférant des avancées tangibles à des postures symboliques.
La rédaction
(Photo Belgaimage)
