Exclu d’un débat organisé à l’ULB pour des « raisons de sécurité », Stéphane Gurbuz (photo), président des Jeunes MR Bruxelles & Périphérie, dénonce une dérive qui, selon lui, dépasse largement son cas personnel. Hostilité croissante, intimidation, polarisation idéologique, perte de confiance interne… Il décrit un campus fragilisé par une minorité militante « ultra-bruyante » qui étouffe le débat démocratique.
Entretien avec Stéphane Gurbuz
21News — Vous avez été écarté d’un débat politique à l’ULB deux jours avant l’événement. Quelle est votre lecture de ce qui s’est passé ?
Stéphane Gurbuz : C’est plus qu’une maladresse, c’est un signal politique clair. On m’avait invité depuis longtemps, puis on m’annonce soudain que « je suscite trop de réactions », qu’on ne peut pas garantir la sécurité, et qu’il vaudrait mieux inviter « quelqu’un de moins populaire ». Cela revient à dire qu’un groupe radicalisé a la capacité de dicter qui peut parler. Ce n’est plus une décision d’organisation, c’est de la censure. C’est même une forme de précédent dangereux, car cela signifie que la menace suffit pour fermer le débat.
21News — Vous dites que ce climat est antérieur au 7 octobre 2023 ?
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