Lorsqu’un État ou une région s’enfonce dans les déficits, la tentation est toujours la même : augmenter les impôts. C’est techniquement simple (encore davantage pour les taxes indirectes) et politiquement plus aisé que d’affronter les dépenses, et cela donne l’illusion de « faire quelque chose ». Réformer et sabrer dans les dépenses et la gabegie demandent du courage ; taxer demande seulement une majorité.
En Belgique, pays où la pression fiscale figure parmi les plus élevées d’Europe, ce réflexe atteint un point de saturation. Et, comme l’enseigne la courbe de Laffer, il existe un seuil au-delà duquel augmenter l’impôt ne rapporte plus : il détruit la base taxable, pousse à l’évitement, décourage l’activité, et, au final, réduit les recettes.
Le comble est que cet axiome (« Trop d’impôt tue l’impôt ») a été prononcé par un président français socialiste, François Mitterrand, plusieurs années après le « virage à 180° » de 1983 (conséquence d’une France en faillite après deux ans de gestion quasi communiste et de nationalisations massives).
Quelle mouche a piqué le gouvernement Arizona, plutôt libéral, de choisir ainsi la facilité ? Probablement une recherche d’un compromis avec deux partis centristes et un parti socialiste au sein d’une coalition Arizona dont on ne donnait pas cher qu’elle passerait l’hiver.
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