Alors qu’Israël continue son offensive, détruisant hier des hélicoptères iraniens et des lanceurs de missile, le président américain s’est exprimé sur l’opportunité de viser l’Iran, directement : « je ne suis pas encore décidé », s’est-il exprimé.
Un membre de la garde rapproché de Donald Trump a confirmé que « toutes les options restaient sur la table ». Le président, de son côté, a conseillé au Guide suprême de l’Iran une « capitulation immédiate ». En réponse à cela, l’Ali Khamenei a prévenu que « les Américains devraient savoir que toute intervention militaire engendrera des conséquence irréparables ».
Une capitulation proche ?
Le renseignement officiel américain estime par ailleurs que Téhéran, en cas d’attaques américaines le visant, est prêt à frapper des bases et des intérêts américains au Moyen-Orient ». M. Trump, de son côté, estime que l’Iran est « comme un oiseau pour le chat », et ne dispose d’aucune capacités en matière de défense aérienne. Il a rajouté que le régime iranien se serait montré prêt à se déplacer à Washington pour négocier directement à la Maison Blanche, ce que Téhéran a vertement infirmé. « Ils avaient la possibilité de signer un document (visant à encadrer leur programme nucléaire, NDLR), mais ils ne l’ont pas fait, (et se trouvent maintenant dans une position bien plus délicate) », a conclu le président américain, promettant qu’il n’avait « pas fermé la porte sur la possibilité de les rencontrer pour des pourparlers ».
Israël a endommagé la plupart des sites nucléaires iraniens, mais pas celui de Fordo, situé en profondeur dans les montagnes. Ce site pourrait constituer un cible privilégiée en cas d’attaque américaine. Seuls les Etats-Unis, rappelle NBC News, dispose de bombardiers B-2 et de bombes permettant de détruire des bunkers. « Nous avons les capacités de le faire, mais cela ne veut pas dire que je vais le faire », a déclaré M. Trump.
Maxence Dozin
