Nombre de médias ont mis en avant cette semaine une supposée fin de l’ « idylle » entre le président américain et l’homme d’affaire. Même s’il semble y avoir des signes d’un certain éloignement – consécutif en partie au fait que M. Musk désire reprendre ses affaires en main, la présence du patron de SpaceX lors de la tournée moyen-orientale de Donald Trump laisse entrevoir que les liens ne sont pas aussi distendus que d’aucuns l’affirment.
La « romance » politique entre Donald Trimp et Elon Musk, autrefois au firmament, semble s’être brusquement refroidie. C’est du moins la thèse avancée par certains titres de presse européens. Durant la campagne présidentielle et les premiers mois du mandat du 47ème président américain, le patron de Tesla était omniprésent dans l’entourage présidentiel, comme en témoigne son rôle de premier plan à la tête du DOGE (département de l’efficacité gouvernementale), avec pour mission de réduire de manière drastique des dépenses fédérales. Mais les résultats n’ont pas été, selon certains à la hauteur des attentes : seulement 160 milliards d’économies ont ainsi été réalisés, loin des 2.000 milliards de dollars initialement promis. Musk lui-même aurait admis l’échec de cette mission et un certain manque d’enthousiasme à poursuivre dans cette voie.
Deux hommes en chute de popularité
Simultanément, la cote de popularité du milliardaire s’est effondrée, tout comme les ventes des modèles Tesla dans de nombreux pays. Son implication dans une élection non couronnée de succès d’un jugé dans le Wisconsin, où il avait pourtant investi 20 millions de dollars, aurait accentué un certain malaise au sein de l’administration Trump. « Il est fini », aurait notamment déclaré un élu républicain de façon anonyme au magazine Politico.
Les signes de cette rupture seraient par ailleurs selon certains visibles dans la façon dont le président américain, connu pour commenter ses actions et décisions sur son réseau Truth social, aurait depuis le mois de mars mis en sourdine tout lien particulier avec son allié d’autrefois – une impression corroborée par l’activité plus que discrète du compte « X » de la Maison Blanche concernant le sud-africain, qui dispose depuis 2002 d’un passeport américain.
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