Depuis la remontée des taux d’intérêt en 2022, le coût de la dette wallonne devient une source d’inquiétude majeure. Nos confrères de L’Écho y ont consacré un dossier ce week-end. Ce n’est plus tant le niveau d’endettement que les intérêts annuels qui pèsent sur le budget régional. Alors qu’en 2021 les emprunts coûtaient moins de 1 %, ils dépassent désormais les 3,5 %, rendant le financement d’un déficit de 3 milliards d’euros près de sept fois plus onéreux. Cette situation compromet sérieusement la capacité de la Wallonie à gérer son budget sans alourdir davantage la dette.
Le gouvernement wallon prévoit que les charges d’intérêt passeront de 924 millions d’euros en 2024 à 1,2 milliard en 2029, avec une dette consolidée atteignant 49,6 milliards. Cette évolution dépasse largement les prévisions initiales. Des économistes alertent sur le fait que cet accroissement pèsera lourdement sur les finances publiques et limitera la marge de manœuvre du gouvernement pour investir ou maintenir certains services, à moins d’augmenter les recettes fiscales ou de réduire fortement les dépenses.
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