Alors que le terme de « génocide » s’est largement imposé dans le débat public pour qualifier la guerre entre Israël et le Hamas, il convient d’interroger cette accusation au regard des faits. Sans minimiser la gravité du conflit ni la souffrance des civils gazaouis, cette analyse plaide pour une approche rigoureuse, fondée sur le droit international et les réalités du terrain. Car si la guerre à Gaza est une tragédie, elle ne correspond pas aux critères juridiques d’un génocide lorsqu’on les analyse de bonne foi : il n’y a ni intentionnalité ni matérialité de la part d’Israël. Environ 2% de la population serait décédée à Gaza (selon le Hamas) dont près de la moitié des combattants contre 75% environ lors des grands génocides du XXe siècle.
L’appellation « génocide à Gaza » foisonne au sein d’une partie de l’élite politique, militante et intellectuelle, en Belgique comme ailleurs en Europe. À tel point qu’elle s’est imposée dans le langage commun — surtout à gauche, mais pas uniquement. Israël commettrait non seulement un « génocide » à Gaza, mais aussi un « nettoyage ethnique », accompagné d’une « famine » prétendument orchestrée par son gouvernement et son armée.
« Mentez ! Mentez ! il en restera toujours quelque chose », dit l’adage. Ce qu’on peut affirmer, c’est que les régimes totalitaires usent et abusent du mensonge. Les démocraties n’en sont pas exemptes…
Des frappes annoncées
À Gaza, la guerre menée par Israël contre le Hamas — qui a orchestré un massacre d’une ampleur inédite le 7 octobre 2023 contre des civils israéliens — fait rage. Pour de nombreux Gazaouis, c’est une tragédie : ils sont sans cesse déplacés du nord vers le sud, puis vers l’est de la bande de Gaza.
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