À l’heure où le monde se recompose autour de rapports de force brutaux, l’Union européenne persiste dans un modèle épuisé, incarné par Ursula von der Leyen et son équipe. La renaissance européenne passe par des dirigeants capables d’agir dans un monde d’empires. Je pense à Mario Draghi ou Bart De Wever.
Le logiciel sur lequel l’Union européenne s’est construite depuis les années 1950 est désormais caduc. La foi dans le droit et le commerce comme garanties automatiques de la paix, la conviction que la taille du marché suffisait à produire de la puissance, la dissociation confortable entre un soft power bruxellois et un hard power abandonné aux États : tout cela appartenait à un monde révolu.
Face aux prédateurs géopolitiques, aux puissances illibérales et au retour des hommes forts, ce modèle révèle aujourd’hui sa fragilité. L’Europe normative, procédurale et moralisatrice s’est crue protégée par ses règles. L’Union découvre que celles-ci ne suffisent ni à garantir sa sécurité, ni à préserver sa prospérité.
Ursula von der Leyen, symbole d’un échec stratégique
Ursula von der Leyen – et la haute-administration qui la nourrit – incarne cette Europe hors-sol, indifférente au réel. Sous sa présidence, la Commission a accumulé les normes, étendu son pouvoir bureaucratique et contourné le politique par le réglementaire, tout en affaiblissant les États.
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