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J.D. Vance alerte sur les arsenaux nucléaires français et britanniques

par Rédaction
Photo Belgaimage

Le vice-président américain J.D. Vance (photo) a provoqué une vive réaction en Europe en affirmant que les armes nucléaires détenues par la France et le Royaume-Uni pouvaient, à terme, constituer un risque pour la sécurité des États-Unis. Ces propos ont été tenus dans un entretien accordé au média conservateur britannique UnHerd.

Selon J.D. Vance, le danger ne résiderait pas dans les États eux-mêmes, mais dans l’évolution idéologique de certaines sociétés européennes. Il évoque explicitement la crainte que des responsables politiques influencés par l’islamisme — une idéologie qu’il définit comme visant à organiser la vie publique et privée selon des principes religieux — puissent, à long terme, accéder à des positions de pouvoir dans des pays disposant de l’arme nucléaire. « Dans cinq ans, non. Mais dans quinze ans ? Absolument », a-t-il déclaré, estimant qu’un tel scénario représenterait une « menace directe » pour les États-Unis.

Le vice-président reconnaît qu’il s’agit aujourd’hui d’une minorité, évoquant des élus locaux ou communaux, mais juge nécessaire de « mettre en garde » l’Europe contre ce qu’il perçoit comme une dérive idéologique et migratoire. Ces déclarations s’inscrivent dans une ligne déjà défendue par J.D. Vance lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, en février dernier, où son discours très critique à l’égard des démocraties européennes avait choqué plusieurs dirigeants.

Ses propos ont toutefois suscité de vives critiques. Certains observateurs soulignent que son raisonnement rappelle des thèses associées au « grand remplacement », théorie complotiste largement contestée. D’autres relèvent que J.D. Vance se montre particulièrement sévère envers l’Europe, tout en restant silencieux sur les arsenaux nucléaires de pays comme la Russie, la Chine, la Corée du Nord ou le Pakistan.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions transatlantiques accrues. La nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine décrit en effet l’Europe comme un continent « en déclin » et s’interroge sur la capacité de certains États européens à demeurer, à moyen terme, des alliés économiquement et militairement fiables. Une lecture qui confirme la vision très transactionnelle de la relation euro-américaine portée par l’administration Trump.

La Rédaction

(Photo Belgaimage)

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