Le président américain Donald Trump a affirmé lundi que les États-Unis avaient mené une frappe visant une zone de mise à quai utilisée, selon Washington, par des réseaux de narcotrafic au Venezuela. Cette déclaration, faite depuis sa résidence de Mar-a-Lago, pourrait marquer la première frappe terrestre américaine sur le territoire vénézuélien depuis le lancement de la campagne militaire de lutte antidrogue en Amérique latine. Elle ouvre en tout cas une nouvelle phase, potentiellement explosive, dans l’escalade entre Washington et Caracas.
« Il y a eu une grande explosion sur la zone de mise à quai où ils chargent les bateaux de drogue », a déclaré Donald Trump devant la presse, en marge d’une rencontre avec le Premier ministre israélien BenjaminNetanyahu. « Nous avons frappé tous les bateaux et maintenant nous frappons la zone », a-t-il ajouté. Le président n’a toutefois précisé ni le lieu exact de la frappe, évoquant seulement un site « sur le rivage », ni l’entité responsable de l’opération, refusant de dire s’il s’agissait d’une action menée par l’armée américaine ou par la CIA.
Une frappe pas encore confirmée officiellement
Ni le Pentagone ni la Maison-Blanche n’ont confirmé formellement l’opération. Le gouvernement vénézuélien, de son côté, n’a fait aucun commentaire officiel à ce stade. Cette absence de confirmations croisées alimente les incertitudes entourant la nature exacte de l’attaque.
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