Accueil » Ambassadrice d’Israël : « Il y a la preuve de 21 otages vivants et 3 autres qui étaient vivants, mais qui n’ont pas donné de signe de vie depuis longtemps »

Ambassadrice d’Israël : « Il y a la preuve de 21 otages vivants et 3 autres qui étaient vivants, mais qui n’ont pas donné de signe de vie depuis longtemps »

par Nicolas de Pape

Idit Rosenzweig-Abu, ambassadrice d’Israël en Belgique, espère la libération des otages toujours retenus par le Hamas. 21 d’entre eux sont toujours vivants à coup sûr, nous a-t-elle confié.

21News : En Europe, de plus en plus d’universités et d’institutions culturelles prennent position contre Israël, certaines, notamment en Belgique allant jusqu’à couper des collaborations scientifiques. Comment percevez-vous cette dynamique de « boycott académique », notamment du conseil des recteurs francophones belges ? Israël doit-il revoir sa stratégie de communication à l’international, notamment auprès des jeunes générations ?

Idit Rosenzweig-Abu : Certaines universités en Belgique ont coupé les liens de recherche avec Israël, d’autres ont choisi la voie responsable et n’ont pas coupé les liens. Je trouve absurde que des projets de recherche importants doivent être annulés parce que certains recteurs cèdent à la pression de manifestants agressifs et vandales.

Il y a eu un effort ciblé des organisations pro-palestiniennes, spécifiquement Samidoun, pour intensifier et rendre violentes les protestations sur les campus. Dans le verdict des tribunaux sur l’évacuation des « occupants » à Gand, le juge dit explicitement « le soir, des hommes à barbe d’origine palestinienne entrent dans le bâtiment, ils donnent des instructions aux étudiants. »

Les universités en Israël ne sont pas soumises au gouvernement d’Israël. Oui, elles reçoivent des financements, mais tout comme les universités belges, cela signifie-t-il qu’elles sont responsables des politiques du gouvernement belge ? Israël a le plus grand nombre de projets de recherche dans le cadre d’Horizon Europe, plus que tout autre partenaire, nous avons plus d’universités dans le top 100 du classement académique de Shanghai que la plupart des pays européens, y compris la Belgique.

Ainsi, l’Université de Gand, par exemple, a suspendu des recherches révolutionnaires sur l’Alzheimer et l’autisme. J’espère qu’ils sont heureux qu’il y ait au moins moins de graffitis sur le campus.

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