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Espagne : Pedro Sánchez embourbé dans les scandales, la gauche implose, la droite se prépare

par Rédaction

La gauche perd beaucoup d’élections et ne dirige plus beaucoup de gouvernement en Europe. L’un des derniers grands pays dirigés par une coalition de gauche radicale pourrait tomber à savoir l’Espagne. Face à une avalanche de révélations accablantes sur la corruption qui gangrène le Parti socialiste, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez s’accroche désespérément au pouvoir, au risque d’entraîner tout son camp dans la débâcle. Les appels à des élections anticipées se multiplient, y compris dans ses propres rangs. 

L’image est saisissante : un Premier ministre acculé, retranché dans une résidence d’État à Tolède, coupé du monde, tentant de gagner du temps pendant que son parti s’effondre sous les coups de boutoir d’une crise de corruption tentaculaire. Pedro Sánchez, figure de proue d’une gauche espagnole qui avait promis la « régénération démocratique », se retrouve aujourd’hui au cœur d’un système incapable d’enrayer la défiance grandissante d’une opinion publique lassée par les scandales de corruption à répétition. Il y a quelques mois le Premier Ministre a déjà survécu à une enquête de corruption contre sa propre épouse. Mais un nouveau dossier pourrait être le trou de son cercueil politique.

La Garde civile a révélé l’implication présumée de l’un des hommes forts du PSOE, Santos Cerdán, dans un vaste réseau de pots-de-vin pour l’attribution de marchés publics. Tout indique que les digues cèdent une à une. Cerdán, troisième homme du parti et proche parmi les proches de Sánchez, a démissionné dans l’urgence – mais trop tard pour enrayer la tempête. Son prédécesseur, José Luis Ábalos, est lui aussi éclaboussé. Deux fidèles, deux choix personnels du Premier ministre. Deux erreurs politiques qui pourraient coûter cher au pays.

Les élus locaux socialistes sonnent l’alarme

La nervosité gagne les rangs socialistes. Dans les mairies, les exécutifs régionaux, les militants ne cachent plus leur inquiétude : Sánchez est devenu un poids mort. Plusieurs élus locaux, dont Antonio Rodríguez Osuna, maire socialiste de Mérida, n’hésitent plus à évoquer publiquement l’idée d’un congrès extraordinaire et dénoncent l’attitude d’un chef de gouvernement qui préfère « s’accrocher » plutôt que de prendre ses responsabilités.

Dans les villes comme León, Palencia ou Soria, autrefois bastions socialistes, les militants craignent une débâcle électorale sans précédent. À Valence, les effets délétères de l’impopularité de Sánchez parasitent déjà les efforts du gouvernement régional, dirigé pourtant par un président du Parti populaire.

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