Alors que la Région bruxelloise franchit le cap historique – et inquiétant – des 541 jours sans gouvernement, une formidable vague citoyenne se lève. Mardi, un collectif baptisé « Collective 541 – We Are Brussels » a lancé un manifeste vibrant, publié en ligne, dans Le Soir et dans le Brussels Times. Et le ton est clair : les Bruxellois ne veulent plus attendre. Ils réclament un sursaut, un conclave, et surtout… un avenir.
Dès la mise en ligne, l’enthousiasme a été au rendez-vous : plus de 200 signataires, issus du monde académique, entrepreneurial, associatif et culturel, ont immédiatement rejoint le mouvement. Parmi les premières voix engagées, la politologue Fatima Zibouh et Alexandre Helson, co-CEO de la biscuiterie Dandoy, qui portent désormais la parole du collectif. À leurs côtés, des figures reconnues comme Annemie Schaus, rectrice de l’ULB, la constitutionnaliste Céline Romainville, ou encore l’ancien directeur de la Monnaie Bernard Foccroulle. Une diversité enthousiasmante, à l’image de Bruxelles elle-même.
Le message est direct : il faut un conclave politique immédiat, pour remettre en marche une Région paralysée. « Nous ne réclamons pas un accord parfait, écrivent-ils, mais un accord qui protège l’essentiel, fait fonctionner les services publics et soutient celles et ceux qui font vivre Bruxelles. »
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