Le marché du logement en Belgique ne suit pas l’évolution démographique, avertit ING dans une étude publiée mardi. D’ici 2040, 447.000 ménages supplémentaires verront le jour, dont 71 % composés de personnes seules, selon le Bureau du Plan.
Cette mutation appelle une offre accrue en logements plus petits et abordables, alors que le parc actuel reste centré sur les maisons unifamiliales. ING estime qu’au moins 475.000 nouveaux logements seront nécessaires pour maintenir l’équilibre, sans compter les logements devenus inhabitables, les résidences secondaires et l’essor de la demande étrangère.
Or, la production ralentit, les permis de bâtir diminuent, et le secteur est accaparé par les rénovations énergétiques. ING plaide pour des mesures ciblées : procédures de permis accélérées, encouragement à l’habitat compact et règles plus souples pour la division des habitations.
La Rédaction
(Photo : Belgaimage)