Le référendum organisé en Italie pour assouplir les conditions de naturalisation et revenir sur plusieurs réformes du marché du travail a échoué faute de participation suffisante. Moins de 30 % des électeurs se sont déplacés aux urnes, alors qu’un seuil de 50 % était requis pour valider le scrutin.
Ce revers pour la gauche et les syndicats renforce la position de la Première ministre Giorgia Meloni, dont le gouvernement s’était prononcé fermement contre les propositions. Les électeurs ont ainsi désavoué une initiative soutenue par la CGIL et plusieurs ONG, qui espéraient notamment réduire à cinq ans la durée de résidence requise pour demander la nationalité italienne et rétablir des protections sociales abolies.
« Le gouvernement en sort encore plus fort et la gauche encore plus faible », s’est félicité Giovanbattista Fazzolari, bras droit de la cheffe du gouvernement. Le parti Fratelli d’Italia (extrême-droite) a salué l’échec du scrutin par un sobre « Vous avez perdu » posté sur les réseaux sociaux.
La Rédaction
(Photo d’illustration : Stefano Carofei / Avalon)
