La ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, a annoncé lundi son intention d’interdire le groupe radical Palestine Action en s’appuyant sur la législation antiterroriste. Une proposition en ce sens sera soumise au Parlement lundi prochain. Cette décision intervient après une série de dégradations, dont des actes commis récemment sur des avions militaires d’une base de la Royal Air Force.
Selon la ministre, Palestine Action mène depuis 2020 une « campagne nationale d’actions criminelles directes » contre des entreprises d’infrastructure et de défense, notamment contre Thales à Glasgow et Elbit Systems à Bristol. Les actions du groupe se seraient durcies depuis le début de l’année 2024.
Dans le même temps, trois personnes ont été interpellées lundi lors d’un rassemblement de soutien au mouvement à Londres. Co-fondé par Huda Ammori et Richard Barnard, Palestine Action revendique sur son site des actions contre les « contributions mondiales au régime génocidaire (sic) et d’apartheid (sic) d’Israël ». Barnard est actuellement poursuivi pour soutien au Hamas, et plusieurs membres du groupe attendent leur procès, selon la Metropolitan Police.
La Rédaction
(Photo Vuk Valcic/ZUMA Press Wire : manifestation à Londres contre la décision d’interdire le groupe Palestine Action, 23 juin 2025)