Selon Révolution énergétique – un média engagé dans les solutions bas carbone, peu suspect de défendre les hydrocarbures -, Alstom vient d’adresser un signal clair – et peu flatteur – à toute la filière hydrogène : faute de subventions publiques massives, l’aventure s’arrête. Le groupe ferroviaire suspend ses activités dédiées à l’hydrogène, confirmant ce que beaucoup d’ingénieurs murmurent depuis des années : la promesse du « train vert à hydrogène » relève encore largement du storytelling industriel.
Une pluie d’aides publiques qui n’a pas suffi
Le constat est d’autant plus frappant qu’il est rapporté par Révolution énergétique, un média très pro-décarbonation, volontiers enthousiaste sur les technologies propres, et certainement pas aligné sur les intérêts des hydrocarbures. Si même ce type de source reconnaît que l’hydrogène ferroviaire patine sérieusement, c’est que le malaise est profond.
En 2022, Bruxelles avait débloqué 5 milliards d’euros de subventions via un PIIEC censé propulser l’hydrogène « vert ». Une pluie d’aides qui n’a pas suffi. Alstom, bénéficiaire du programme, met aujourd’hui fin à sa filiale dédiée après la coupure des financements français. Sans argent public, le château de cartes s’effondre.
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