Le ton est monté entre socialistes et libéraux ce lundi matin. Paul Magnette accuse le MR de laisser l’extrême droite s’organiser en son sein. Invité sur LN24, Mathieu Michel dénonce des « propos écœurants » et défend son parti comme « le meilleur rempart contre l’extrême droite ».
Nouvelle passe d’armes entre le PS et le MR ce lundi matin. Invité du Café sans filtre sur LN24, le député fédéral Mathieu Michel a réagi aux propos de Paul Magnette, qui affirmait dans Le Soir que « l’extrême droite (était) en train de s’organiser au sein du MR ». Le président socialiste évoquait « une diffusion lente de thèmes et d’attitudes typiques de l’extrême droite » au sein du parti libéral.
Des accusations jugées « écœurantes » par Mathieu Michel. « Lorsqu’on manque de projets politiques, dit-il, lorsqu’on est un parti essoufflé, on attaque les autres ». Il regrette que « le PS en soit là » et ajoute « qu’on a besoin d’un projet de gauche sérieux et solide, mais attaquer le MR de cette façon, c’est une erreur ».
Le MR face à l’extrême droite ?
Le libéral estime au contraire que son parti représente « le meilleur rempart contre l’extrême droite ». « Le MR est lucide et cohérent sur les enjeux. Il ose poser des questions de manière démocrate et humaniste, sur des thèmes que beaucoup de citoyens se posent. »
Selon lui, M. Magnette tombe dans « une moralisation systématique de la gauche ». « Il balaie d’un revers de la main des questions légitimes que le MR porte avec cohérence et détermination. Ce n’est pas juste », avance-t-il.
Interrogé sur la communication de son président Georges-Louis Bouchez, M. Michel reconnaît des différences de ton. « Ma communication est plus nuancée et plus mesurée. Mais je n’accepte pas qu’on puisse qualifier mon président d’extrémiste. Ce n’est pas le cas. »
Enfin, il a évoqué le débat sur le contrôle renforcé des travailleurs malades de longue durée : « si certains abusent du système, c’est tout le système qui s’écroule.