Selon un rapport publié lundi par l’Anti-Defamation League (ADL), plus de 80 personnes – sur plus de 400 nommées au sein des comités de transition et des premières nominations administratives du maire élu de New York, Zohran Mamdani (photo) – présentent des liens avec des organisations qualifiées d’antisionistes ou un historique de déclarations jugées problématiques. L’équipe du démocrate socialiste, qui entrera en fonction le 1er janvier, conteste l’amalgame entre antisémitisme et critique d’Israël, tandis que l’initiative « Mamdani Monitor » de l’ADL suscite aussi des critiques au sein du monde juif américain, notamment de J Street.
L’Anti-Defamation League, organisation de lutte contre la haine et l’antisémitisme, a publié lundi un nouveau rapport consacré à la transition du maire élu de New York, Zohran Mamdani. D’après ce document, au moins 20% des personnes nommées dans l’appareil de transition – plus de 80 individus sur environ 400 – auraient soit des liens avec des organisations qualifiées « d’antisionistes », soit un passé public de prises de position hostiles à Israël, voire de propos assimilés à de l’antisémitisme.
Le rapport s’inscrit dans une démarche plus large que l’ADL présente comme un suivi régulier de la future administration, à travers des mises à jour baptisées Mamdani Monitor. Cette initiative intervient dans un contexte déjà tendu car quelques jours plus tôt, une responsable clé de la transition, Catherine Almonte Da Costa, directrice des nominations, avait démissionné après la mise au jour d’anciens messages antisémites et anti-police, selon plusieurs de vos sources.
Des organisations dites antisionistes et des profils passés au microscope
Dans son inventaire, l’ADL affirme avoir repéré des liens avec des groupes tels que Students for Justice in Palestine (SJP), réseau pro-palestinien actif sur de nombreux campus, Jewish Voice for Peace (JVP), organisation juive américaine opposée au sionisme, ou encore Within Our Lifetime, collectif new-yorkais décrit comme un acteur majeur des manifestations anti-sionistes et, selon certaines sources, connu pour avoir mené des actions devant des synagogues.
Le rapport ne se limite pas aux appartenances organisationnelles. Il s’appuie aussi sur des publications et déclarations publiques attribuées à plusieurs nommés, et que l’ADL classe dans différentes catégories qui regroupent rhétorique antisioniste radicale, banalisation de la violence, justification des attaques du 7 octobre 2023 ou encore reprise de tropes antisémites.
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