La Russie a exprimé jeudi son désaccord face à la décision du Parlement iranien de suspendre la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a appelé Téhéran à maintenir le dialogue avec l’agence onusienne, rappelant que l’Iran avait plusieurs fois affirmé ne pas chercher à se doter de l’arme nucléaire.
Alors que des frappes israéliennes et américaines ont récemment visé des sites nucléaires iraniens, Moscou choisit la voie de la responsabilité en défendant la transparence et le respect des engagements internationaux. Contrairement à l’attitude provocatrice du régime iranien, la Russie, pourtant alliée de Téhéran, insiste sur l’importance de préserver la coopération avec l’AIEA, qu’elle considère comme une garantie de stabilité régionale.
La mise en cause de l’agence par les autorités iraniennes est jugée préoccupante, y compris par le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, qui rappelle que les inspections ne sont « pas une faveur » mais un devoir légal.
La rédaction
(Photo : Gleb Schelkunov/Kommersant Photo/Sipa USA)