Après l’annonce par Georges-Louis Bouchez de menaces de mort à son encontre, Elio Di Rupo a tenu à réagir. Le président du MR accuse les dirigeants de la gauche d’attiser la haine. L’ancien Premier ministre lui répond en appelant à la mesure et à la responsabilité.
Ce dimanche, sur le plateau de VTM Nieuws, le président du MR Georges-Louis Bouchez a révélé avoir reçu des menaces de mort. Selon ses propos, une perquisition menée dans le cadre de l’enquête aurait permis de découvrir une arme au domicile d’un suspect. « Ce n’est pas la première fois que je fais face à ce type de menaces », avait-il déclaré, évoquant une situation « préoccupante ».
M. Bouchez estime que « les partis de gauche, les syndicats, le PTB, le PS wallon et Écolo » portent une part de responsabilité. « Je suis extrêmement inquiet de la manière dont la gauche instrumentalise les peurs. À force de diffuser des mensonges sur les pensions, les primes de nuit ou les heures supplémentaires, on fait monter la violence », soutient-il. Et d’ajouter : « Raoul Hedebouw et Paul Magnette portent une grande responsabilité dans ce climat. »
Ce lundi soir, Elio Di Rupo a tenu à lui répondre sur Facebook. « Je réagis rarement à tes propos » appuie-t-il. « Mais je voudrais te rappeler cet adage : “Qui sème le vent récolte la tempête.” » L’ancien Premier ministre poursuit : « Comme toi, j’ai été plusieurs fois menacé de mort. Je n’en ai jamais fait la publicité. Faire porter la responsabilité de telles menaces à d’autres présidents de parti dépasse le champ du débat démocratique. »
Et de conclure : « En politique, comme ailleurs, il faut savoir assumer ses choix et mesurer la portée de ses mots. »
La Rédaction
