La nouvelle année apportera son lot de hausses de prix pour les ménages belges. Certes, environ un million de salariés bénéficieront en janvier d’une indexation automatique de 2,21 %, soit quelque 32 euros nets supplémentaires par mois pour un salaire moyen. Mais ce coup de pouce ne sera qu’un trompe-l’œil : selon les calculs de Het Laatste Nieuws, les dépenses mensuelles augmenteront d’au moins 68 euros, absorbant largement cette indexation.
Premier poste concerné : les télécoms. Les abonnements mobile et internet augmenteront de 1 à 4 euros par mois selon les opérateurs. Les anciennes formules groupées les moins chères passeront ainsi au-delà des 107 euros mensuels. Une hausse devenue presque rituelle.
La facture d’énergie restera également sous pression. Si l’électricité devrait légèrement baisser, l’augmentation des accises et surtout la flambée du gaz feront grimper la note globale. Pour une famille moyenne, gaz et électricité coûteront environ 120 euros de plus sur l’année, soit une dizaine d’euros par mois.
Les assurances et les services bancaires suivront la même tendance. Les primes d’assurance habitation et auto augmenteront de 1,6 à 5 %, tandis que plusieurs banques relèveront les frais de leurs comptes courants. Au total, cela représente quelques dizaines d’euros supplémentaires par an.
Autre hausse sensible : la TVA sur les plats à emporter, qui passe de 6 à 12 %. Pour les amateurs de frites, pizzas ou livraisons à domicile, la note grimpera d’environ 7 euros par mois. Les transports ne sont pas épargnés non plus : les abonnements de train augmenteront de 2 à 3 %, soit près de 12 euros par an pour certains navetteurs.
Enfin, le poste le plus lourd reste celui du supermarché. Malgré un ralentissement de l’inflation, les prix alimentaires continuent de progresser. Pour une famille avec deux enfants, les courses coûteront en moyenne 38 euros de plus par mois en 2026.
À cela s’ajoutent des hausses sur le sport, les loisirs, certains médicaments, les billets d’avion ou encore les colis hors UE. Résultat : une augmentation globale estimée à 68,5 euros par mois. De quoi rappeler que, malgré l’indexation, le pouvoir d’achat restera sous forte pression en 2026.
La rédaction
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