Une nouvelle étude du Meir Amit Intelligence and Terrorism Information Center relance vivement le débat sur le statut réel des journalistes tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Selon ce centre israélien spécialisé dans l’analyse du terrorisme, une majorité des personnes présentées comme journalistes ou travailleurs des médias seraient en réalité liées à des organisations terroristes, principalement le Hamas et le Jihad islamique palestinien.
Le rapport, publié jeudi 11 décembre 2025 (en hébreu), et résumé notamment par Times of Israël, analyse 266 cas de journalistes ou de professionnels des médias tués à Gaza entre octobre 2023 et fin novembre 2025. Il conclut qu’au moins 157 d’entre eux, soit près de 60 %, étaient membres ou affiliés à des groupes armés. Parmi ces affiliations, 104 concernent le Hamas et 45 le Jihad islamique palestinien. D’autres liens ont été identifiés avec des organisations comme les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, le Front populaire de libération de la Palestine ou les Comités de résistance populaire.
Selon les auteurs, certains cumulaient une activité médiatique avec un rôle opérationnel au sein de structures militaires, participant à des unités armées ou aux dispositifs de propagande. Le centre évoque une « double identité » fréquente à Gaza, où les frontières entre journalisme, militantisme politique et action armée seraient profondément brouillées.
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