Accords commerciaux rejetés, décisions financières opaques, transition écologique idéologisée : sous la présidence d’Ursula von der Leyen, la Commission européenne incarne une Europe technocratique de plus en plus déconnectée des réalités nationales et des attentes citoyennes. Face à cette gouvernance hors-sol, les États membres – dont la Belgique et l’Italie – commencent à relever la tête, tandis que les électeurs sanctionnent déjà les architectes de cette dérive bruxelloise.
Récemment, Thierry Breton, ancien commissaire européen, comparait la Commission européenne au Sénat américain alors que la Parlement européen fait office de Chambre des Représentants. Il oublia au passage que les sénateurs américains sont élus.
Depuis Bruxelles, la Commission européenne continue, elle, de gouverner comme si la légitimité technocratique suffisait à faire taire les peuples. Sous la direction d’Ursula von der Leyen, cooptée, tout comme ses 27 commissaires, l’Union européenne donne l’image d’un pouvoir sûr de lui, mais de plus en plus isolé politiquement, multipliant les décisions structurantes sans réel consentement démocratique.
Derrière le vernis de la « gouvernance européenne », une même logique se répète : arbitrages imposés d’en haut, mépris des équilibres nationaux et refus obstiné de reconnaître les signaux envoyés par les citoyens.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.