Accueil » Bart De Wever prévient : « Les dix prochaines années seront difficiles »

Bart De Wever prévient : « Les dix prochaines années seront difficiles »

par Rédaction
BELGA PHOTO ERIC LALMAND

À la veille du réveillon, le Premier ministre Bart De Wever a livré un message de vérité aux Belges. Élu « Belge de l’année » dans le cadre du concours organisé par VTM Nieuws et Het Laatste Nieuws, le chef du gouvernement a estimé que des réformes institutionnelles seront tôt ou tard inévitables pour remettre durablement la Belgique « en ordre ».

« Les réformes institutionnelles reviendront. Sinon, on ne pourra plus rien remettre en ordre dans ce pays », a-t-il affirmé dans un entretien accordé à VTM Nieuws. Faute de majorité des deux tiers, le volet institutionnel de l’accord de la coalition Arizona reste pour l’heure limité, mais ces réformes sont, selon lui, inévitables. « Je ne sais ni comment ni quand, mais nous finirons par y arriver », a-t-il ajouté.

Des réformes inévitables, sur le temps long

Le Premier ministre a également reconnu que l’assainissement structurel du pays nécessitera du temps. Selon Bart De Wever, il lui faudrait dix ans pour réformer en profondeur la Belgique et redresser durablement les finances publiques. Si certaines décisions prises par son gouvernement méritent d’être saluées, les années à venir resteront difficiles. « Les dix prochaines années seront encore marquées par de mauvaises nouvelles », a-t-il prévenu.

Bart De Wever a toutefois réaffirmé ses objectifs pour la fin de la législature : un excédent budgétaire structurel, une politique migratoire plus stricte, ainsi que la garantie pour les citoyens de ne plus craindre pour leur sécurité ni leur approvisionnement énergétique. « Je crois que nous pouvons y parvenir si nous continuons à travailler dur pendant encore quatre ans », a-t-il estimé.

Le chef du gouvernement est également revenu sur le dossier Euroclear et la décision de ne pas utiliser les avoirs russes gelés. Selon lui, un leadership fort était indispensable, et l’issue du dossier aurait été différente sans son intervention.

Enfin, dans un autre entretien accordé à Het Laatste Nieuws, Bart De Wever a évoqué son échange avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en marge d’un sommet européen. « Je lui ai dit : dormez sur vos deux oreilles. Vous repartirez avec 90 milliards d’euros », a-t-il relaté, ajoutant avoir été blessé par les accusations le présentant comme un partisan de Vladimir Poutine.

La Rédaction

(BELGA PHOTO ERIC LALMAND)

You may also like

Êtes-vous sûr de vouloir débloquer cet article ?
Déblocages restants : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?